Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. Notre-Dame, le 13 juillet 1917
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À Fatima, la Vierge n’a demandé expressément que la consécration de la Russie, comme moyen efficace de sa conversion et de la paix du monde. Mais, il est évident que cette consécration de la Russie doit être précédée de la pratique généralisée et intense des consécrations individuelles et collectives. La consécration de la Russie n'arrivera que comme le fruit de la consécration généralisée et intense de tous les membres et de toutes les collectivités de l'Église. C'est pourquoi - ainsi que l'ont bien compris et exprimé le pape Pie XII et le pape Paul VI - il est nécessaire que les fidèles commencent par réaliser leur consécration personnelle et par la vivre intensément. C’est là le meilleur moyen de hâter l'heure du triomphe du Cœur Immaculé de Marie, et l'avènement du Royaume de Dieu sur la terre.

Ici, il convient de faire une remarque : si les 13 juin et 13 juillet 1917, Notre-Dame confia aux petits pastoureaux que « Dieu voulait établir dans le monde la dévotion au Cœur Immaculé de Marie » (voir lettres de liaison n°4 et n°29), elle ne précisa pas en quoi consistait cette dévotion. On ne peut donc que le déduire des différentes demandes qu’elle fit non seulement à Fatima, mais aussi à Pontevedra et Tuy. Dans ces apparitions, elle demanda cinq pratiques, parmi lesquelles seules trois ont un lien plus ou moins explicite avec le Cœur Immaculé de Marie. Deux figurent dans le secret du 13 juillet : la consécration de la Russie et la communion réparatrice des premiers samedis du mois ; et la troisième : les sacrifices pour la conversion des pécheurs, figure dans la prière enseignée juste après.

Les deux autres pratiques : la récitation quotidienne du chapelet et le port du scapulaire, ont été demandées à Fatima mais sans préciser un lien particulier avec le Cœur Immaculé de Marie. Cependant, sœur Lucie dira au père Rafferty le 15 octobre 1950 (voir lettre de liaison n°21) : « Le scapulaire est le signe de notre consécration au Cœur Immaculé de Marie. (…) Le scapulaire et le rosaire sont inséparables. » En conséquence, le scapulaire et le rosaire font  implicitement partie de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie.

De plus, la récitation du chapelet fut demandée six fois alors que la consécration de la Russie ne le fut qu’une fois. Il serait pour le moins paradoxal que la pratique la plus demandée ne soit pas incluse dans la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, ce d’autant plus que le chapelet bien récité est la prière qui touche le plus le cœur de Notre-Dame. Si donc on veut être un dévot à son Cœur Immaculé, comment ne pas commencer par réciter la prière qui lui plait le plus ?

Remarquons aussi qu’aucune de ces cinq pratiques n’est nouvelle. Bien au contraire, toutes étaient déjà établies dans l’Église bien avant les apparitions de Fatima :

  • La première demande d’une consécration au Cœur Immaculé de Marie date du 3 décembre 1836 quand l’abbé Desgenettes entendit une voie intérieure lui demander de consacrer sa paroisse au Cœur Immaculé de Marie. (voir lettre de liaison n°22)
  • Le 16 juillet 1251, Notre-Dame apparut à saint Simon Stock et lui remit un scapulaire en disant : « Celui qui mourra revêtu de cet habit sera préservé des flammes éternelles ». (Voir Histoire du scapulaire)
  • En 1214, Notre-Dame apparut à saint Dominique pour lui demander de répandre la récitation du rosaire, lui promettant de nombreuses grâces par ce moyen.
  • Même, la communion des premiers samedis du mois était déjà pratiquée dans l’Église avant Fatima. L’abbé Desgenettes l’inscrivit dans les statuts de l’association qu’il créa. Et le 1er juillet 1905, saint Pie X accorda une indulgence plénière aux douze premiers samedis faits en l’honneur de l’Immaculée Conception. Puis le 13 juin 1912, il approuva officiellement la pratique des premiers samedis du mois et accorda une indulgence plénière applicable aux âmes du purgatoire à tous ceux qui accompliraient des exercices de dévotion en l’honneur du Cœur Immaculé de Marie, en réparation des blasphèmes dont son nom et ses prérogatives sont l’objet. (voir lettre de liaison n°15 et la fiche sur ce sujet)
  • Enfin, faire des sacrifices pour la conversion des pécheurs est une pratique qui remonte aux temps apostoliques ! Par exemple, dans l’épilogue de l’Épître de saint Jacques (V, 19-20), l’apôtre nous dit : « Celui qui ramène un pécheur de la voie où il s’égarait sauvera son âme de la mort et fera disparaître une multitude de péchés. » (voir lettres de liaison n°6 et n°7)

Ainsi, Notre-Dame a-t-elle simplement rappelé quelques pratiques chères à son cœur. Il est donc logique de considérer qu’elles sont liées à la dévotion à son Cœur Immaculé. Aussi, en cette année qui va nous conduire au centenaire des apparitions de Fatima, exerçons-nous à faire nôtre ces cinq pratiques. Non seulement nous accomplirons une volonté de Dieu, mais nous assurerons notre salut, nous convertirons des pécheurs et nous attirerons la paix sur notre patrie.

En union de prière dans le Cœur Immaculé de Marie.

     Yves de Lassus
     Président de Cap Fatima 2017

Informations diverses

N’oublions pas : samedi prochain est le premier samedi du mois d’août. Pour nous aider pour le quart d’heure de médiation à faire ce jour-là, des méditations sur les quinze mystères du rosaire ont été mises le site (cliquez ICI pour y accéder).

Le 8 septembre, fête de la Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie, est encore une très belle date pour se consacrer au Cœur Immaculé de Marie. La préparation à cette consécration commencera le 8 août. Il est donc encore temps de s’inscrire.

Depuis la dernière lettre de liaison (13 août), deux attentats ont endeuillés la France. Prions pour le repos de l’âme des victimes. Divers membres du gouvernement ou autorités religieuses ont proposé des mesures pour éradiquer le fléau des attentats. Sans vouloir remettre en cause le bien-fondé de ces mesures, personne n’a malheureusement rappelé la première mesure qu’il conviendrait de prendre, celle qui nous assurerait la paix : la consécration de la France ou au moins des diocèses de France au Cœur Immaculé de Marie. (Voir lettre de liaison n°16)

Il ne se passe guère de semaine sans que quelques-uns d’entre vous ne remercie pour le travail fait par la petite équipe de Cap Fatima 2017. Que ces personnes trouvent ici l’expression de notre reconnaissance, même si leurs éloges mettent parfois notre humilité à rude épreuve. Car nous ne faisons que transmettre ce que nous avons reçu, à l’exemple de saint Paul dans sa première épître aux Corinthiens (voir épître de ce dimanche dans le rit extraordinaire). Nous espérons que nous ne sommes pas seuls à le faire et que nombreux sont les lecteurs qui, à leur tour, transmettent ce qu’ils reçoivent par ces lettres, par exemple en les tirant sur papier et en les envoyant à ceux qui n’ont pas internet. Un autre moyen facile de transmettre ce que vous avez reçu est de retransmettre cette lettre à vos parents et amis en nous mettant en copie de votre mail de façon que nous puissions ensuite leur envoyer directement les lettres suivantes.

N’hésitez pas non plus à nous demander des affiches, dépliants ou images pour faire connaître la dévotion au Cœur Immaculé de Marie ou rappeler que nous sommes désormais dans l’année précédant le centenaire des apparitions de Fatima. (Voir la présentation de ces documents ICI)

 

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