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LL n° 70 : Les prières enseignées par Notre-Dame - Centenaire des apparitions de Fatima
Fatima 100

Liste & thèmes des lettres de liaison

Prier pour la conversion des pécheurs

Car nous ne devons jamais oublier d’offrir aussi ces premiers samedis du mois pour la conversion des pécheurs. L’offrande des prières et des sacrifices pour la conversion des pécheurs est le point central du message de Fatima ; ce fut une préoccupation constante de l’Ange et de Notre-Dame qui les ont demandés au cours de six des neuf apparitions de 1916 et 1917. Cette insistance de Notre-Dame est facile à comprendre. En effet, après sa création par Dieu au moment de la conception d’un nouveau petit être, une âme peut se trouver dans quatre états : sur terre dans le corps de cette personne jusqu’à sa mort, et ensuite au Ciel, au purgatoire ou en enfer. Or, les âmes qui sont au Ciel n’ont pas besoin de nos prières ou de nos sacrifices, ni celles qui sont en enfer, hélas. Celles qui sont au purgatoire ont besoin de nos prières et de nos sacrifices pour pouvoir entrer plus vite au Ciel, et Dieu le souhaite vivement. Mais il n’y a pas à craindre pour leur salut : elles iront au Ciel de toutes les façons, même si nous négligeons de prier pour elles, ce qu’il faut éviter de faire bien sûr. Mais les âmes sur terre sont libres et peuvent se damner ; leur sort n’est pas encore fixé : il ne le sera qu’au moment de leur mort. Or Dieu veut que toutes les âmes soient sauvées. Voilà pourquoi Notre-Dame a tant insisté pour que nous priions tout spécialement pour les pécheurs, pour qu’ils aillent au moins au Purgatoire si leur vie ne leur permet pas d’aller directement au Ciel, mais qu’au moins ils évitent l’enfer.

Les fruits du chapelet

Il nous arrive régulièrement de recevoir des témoignages très touchants sur les fruits reçus suite à la pratique de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie. Récemment, nous en avons reçu un que son auteur nous autorise à publier. Nous le faisons bien volontiers pour vous montrer un exemple des grâces que cette dévotion peut nous apporter :

Le chapelet est une arme redoutable contre le démon. Oui, Notre-Dame nous accompagne pendant sa méditation et entre progressivement dans notre cœur. Oui, le rosaire récité quotidiennement est une arme de conversion pour les pauvres pêcheurs que nous sommes : j'en fais personnellement l'expérience depuis le 15 août 2017. Rien n'est jamais perdu : en suivant l'enseignement de Fatima, la Sainte et Miséricordieuse Vierge nous relève parce qu'elle nous aime comme une maman aime ses enfants, tous ses enfants. Ma foi ne cesse de grandir et mon cœur s'ouvre de plus en plus à l'Amour divin de la Sainte Trinité et à celui de sa douce maman. Alors continuons ensemble ce chemin de spiritualité et méditons l'enseignement de Fatima !

Nous vous souhaitons de suivre vous-même un tel chemin. Mais cela ne sera possible qu’avec de la persévérance, quitte si vraiment un chapelet vous semble impossible à dire en entier, à tenir coûte que coûte à réciter au moins une ou deux dizaines par jour, puis trois, puis quatre, … Et si vous avez toujours du mal, pensez à demander à Notre-Dame la grâce d’aimer la prière qu’elle nous demande avec tant d’insistance, en récitant, par exemple, la prière proposée dans la lettre de liaison n° 67.

Les prières enseignées par Notre-Dame

Plusieurs d’entre vous nous ont demandé quelle était la formule exacte que Notre-Dame a demandé que nous récitions après chaque dizaine de chapelet. Le texte de cette prière figure trois fois dans les mémoires de sœur Lucie : une fois dans le troisième mémoire écrit en août 1941 et deux fois dans le quatrième mémoire écrit en décembre de la même année. Il est rigoureusement le même à chaque fois : « Ó meu Jesus ! Perdoai-nos, livrai-nos do fogo do inferno, levai as alminhas todas para o Céu, principalmente aquelas que mais precisarem. » Telles sont donc les paroles réellement prononcées par Notre-Dame.

Nous avons pu consulter cinq traductions : celle du père Alonso, s.j., de 1973, celle du père Simonin, o.p., de 1976 et la traduction officielle diffusée par le sanctuaire de Fatima dans ses éditions de 1980, 2008 et 2013, soit en tout quinze traductions du même texte. La traduction du sanctuaire a repris très exactement la traduction du père Alonso pour les éditions de 1980 et 2008, puis a adopté celle du père Simonin pour l’édition 2013.

Toutes les traductions commencent par : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous, préservez-nous du feu de l'enfer. » Dans la formule généralement employée en France, il a été ajouté "nos péchés" après "pardonnez-nous". Mais cet ajout ne change strictement rien au sens de la phrase. Il est très courant de dire pardonnez-nous nos péchés, même s’il est bien certain qu’il n’y a que des fautes ou des péchés qui puissent être pardonnés. Dans le Notre Père, nous disons : « Pardonnez-nous nos offenses ».

Ensuite, le père Alonso traduit le verbe "levai" par : « Emmenez au Paradis toutes les âmes » dans le troisième mémoire, puis par « Conduisez au Paradis toutes les âmes » dans le quatrième mémoire. Le père Simonin, quant à lui, traduit à chaque fois par : « Attirez toutes les âmes au Ciel ». L’édition 2013 de la traduction du sanctuaire justifie ce choix en indiquant dans une note : « Cf. la parole de Jésus : "Quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi toutes les hommes. (Jean XII, 32)" » L’intention de vouloir se rapprocher d’une parole de Notre-Seigneur est louable, mais le verbe "levar" en portugais signifie plutôt : emmener, emporter, conduire, … La traduction de "levai" par "attirez" s’écarte donc très légèrement du sens commun du verbe portugais. La traduction "conduisez" nous semble plus exacte.

La fin de la prière est traduite par « surtout celle qui en ont le plus besoin » aussi bien par le père Alonso que par les trois éditions du sanctuaire. Le père Simonin utilise quasiment la même : seul le terme "surtout" est remplacé par "principalement".
La formule française est légèrement différente : « surtout celle qui ont le plus besoin de votre sainte Miséricorde », "surtout" étant parfois remplacé par "spécialement". Quoi qu’il en soit, la formule française contient un deuxième ajout par rapport au texte portugais. Mais cet ajout ne modifie absolument pas le sens de la prière !

Ces deux ajouts de la version française sont légitimes. En effet, il est déjà arrivé que l’Église ou un saint aient légèrement modifié une prière enseignée par le Ciel. Le rosaire a ainsi été enrichi par l’Église et par saint Louis Marie Grignion de Montfort. Et personne ne songerait à réciter l’Ave Maria tel qu'on le récitait du temps de saint Dominique ou de saint Thomas d’Aquin.
De même, à la prière : « Ô Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparations des offenses commises contre le Cœur Immaculé de Marie », Jacinthe ajoutait « ... et pour le Saint-Père. » Une légère modification respectant l'intention de Notre-Dame et le sens de ses paroles n'est donc pas impossible. Voilà pourquoi la formule légèrement modifiée utilisée en France est parfaitement acceptable.

Dans une traduction, il est toujours difficile de respecter à la fois le mot à mot et le sens du texte. Quelle est la meilleure ? C'est une question que se sont déjà posée bien des experts, et plus généralement que se posent tous ceux qui ont à traduire des textes d'une langue dans une autre. La traduction mot à mot ne rend pas toujours fidèlement l'esprit du texte original.
Idéalement, la meilleure formule serait la formule du père Alonso. Mais on ne peut ignorer les usages. Or les deux ajouts de la formule française ne changent strictement rien au sens. Donc, il semble que la meilleure formule pour la France, étant donné les habitudes déjà acquises, est : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre sainte Miséricorde. » Quoi qu’il en soit, n’omettons jamais de dire cette prière après chaque dizaine de chapelet, ainsi que la prière « Ô Jésus, c’est par amour pour vous, etc. » après chaque sacrifice. 

En union de prière dans le Cœur Immaculé de Marie.
Yves de Lassus

 

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