Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. Notre-Dame, le 13 juillet 1917
  • D'une part, ceux qui, à juste titre, refusaient d’admettre l’authenticité de la prophétie à cause de cette dernière devise, déclarant contre l’évidence ou avec mauvaise foi que l’incroyable correspondance des devises avec les différents pontificats était le fruit du seul hasard. Pourtant, au fil des pontificats, cette correspondance devenait de plus en plus manifeste. En particulier, la réalisation proprement stupéfiante de certaines devises à partir de la fin du XVIIIe siècle rendit cette position difficile à tenir, sans toutefois effacer l’irrecevabilité de l’interprétation courante de la dernière devise.
  • D'autre part, ceux qui, reconnaissant l’impossibilité d’attribuer l’origine de la prophétie au seul hasard et concluant ainsi à l’authenticité de la prophétie, essayaient de trouver diverses justifications à la dernière devise, lesquelles, avec le temps, se sont toutes avérées erronées. Par exemple, dans sa magistrale étude sur la prophétie (deux volumes de 700 et 800 pages, publiés en 1901 avec l’imprimatur de l’évêque de Tours et avec une lettre de félicitations du secrétaire d’État, le cardinal Rampolla), l’abbé Maître affirme que les dernières devises prédisent le futur triomphe de l’Église. Or, visiblement, les événements de ces dernières décennies, montrent que cette interprétation n’est pas la bonne !

Fort heureusement, les travaux réalisés par Victor Dehin au XXe siècle ont permis de préciser le vrai sens de la dernière devise de la prophétie qui n’annonce nullement la fin du monde, mais au contraire que l’Église régnera jusqu'à la fin des temps. (Voir lettre n° 100) Cette interprétation est non seulement conforme à l’Évangile : « Les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle. », mais aussi cohérente avec ce qu’a dit très clairement la Sainte Vierge à La Salette : « La religion refleurira et s’étendra par toute la terre et la fertilité sera grande. » (Secret confié à Mélanie) « Toutes les autres contrées du monde se convertiront. » (Secret confié à Maximin), puis à Fatima : « À la fin, mon cœur Immaculé triomphera. »

 Mais, si l’absence d’erreur et la présence manifeste de signes d’une origine divine sont des conditions nécessaires, elles ne sont pas non suffisantes : la prophétie doit aussi avoir une utilité réelle. Car Dieu ne fait rien inutilement : tout ce qu’Il fait doit concourir à sa gloire ou conduire à notre salut. Or la connaissance de certaines caractéristiques des pontificats à venir est totalement inutile pour l’une comme pour l’autre. Il faut donc chercher quel a pu être le but de Dieu en révélant à saint Malachie une liste de 111 papes, pour finir en affirmant que la sainte Église romaine régnerait ensuite jusqu'à la fin.

À notre connaissance, aucun des pieux ecclésiastiques à s’être penché sur la prophétie n’a cherché à élucider ce point. Nous en sommes donc réduits à tenter de le découvrir par nous-même. Ce fait n’est d’ailleurs qu’à moitié étonnant, car une prophétie étant faite pour guider notre action et non pour assouvir notre curiosité, elle ne trouve sa pleine utilité qu’au moment de sa réalisation. Or nous y sommes puisque le 111e pape de la prophétie est Benoît XVI. Essayons donc de voir ce que Dieu cherche à nous faire comprendre par cette prophétie.

Une première indication peut être trouvée dans la dernière devise : « Ensuite, la sainte Église romaine régnera jusqu'à la fin. » En toute logique, elle signifie qu’il n’en sera pas toujours ainsi, en particulier à l’époque du dernier pape mentionné. La première explication possible semble donc être qu’au cours du pontificat du 111e successeur d’Innocent II ou de son successeur, il y aura une période où la sainte Église romaine ne régnera plus, mais qu’ensuite, après un intervalle de temps non précisé, elle régnera jusqu'à la fin du monde.
On voit toute l’importance de bien comprendre la dernière phrase de la prophétie. Car l’interprétation courante jusque vers le milieu du XXe siècle ne permet pas de tirer cette conclusion. Seule une compréhension correcte de la dernière phrase le permet.

Une telle hypothèse serait parfaitement cohérente avec le plan divin : Dieu nous avertirait d’une période de crise grave dont la réalité et l’époque ne pourront être connues qu’avec la réalisation progressive des devises.
Il a déjà procédé ainsi pour préparer le peuple juif à la naissance de Notre-Seigneur et à sa passion. Les sages qui informèrent Hérode lorsque les mages vinrent le visiter n’hésitèrent pas à dire que les temps étaient accomplis. Ils indiquèrent même la ville : Bethléem, ce qui permit aux mages de trouver l’étable où se trouvait l’Enfant-Jésus. Dans l’épisode des pèlerins d’Emmaüs, Jésus expliqua que la loi et les prophètes permettait de se préparer aux événements dramatiques qui venaient de se produire à Jérusalem.
Dans le prophète Daniel, nous trouvons même deux indications précises sur l’époque de l’avènement du Messie : au chapitre 2, la succession des royaumes précédent la venue du Christ ; au chapitre 9, une durée plus précise : 70 semaines d’années, soit 490 ans. Dieu ne dévoilant jamais complètement l’avenir, il reste malgré tout une certaine imprécision sur la date : les 490 ans pointent un peu plus de 20 ans avant la naissance de Notre-Seigneur, soit, à quelques années près, l’époque de la naissance de la Sainte Vierge.

Une deuxième indication se trouve dans le début de la prophétie. En effet, dans le langage divin, le moindre détail à son importance. Dans leurs commentaires des Évangiles, les pères de l’Église ont montré à profusion combien chaque parole ou chaque geste de Notre-Seigneur avait son importance et était chargé de signification. Si Dieu a choisi l’époque de saint Malachie pour révéler cette prophétie, il y a nécessairement une raison. Cette raison est très probablement qu’il existe un lien, ou plutôt une analogie, entre le début et la fin de la prophétie.

Si le texte original ne nous est pas parvenu, la date du début de la prophétie est cependant connue avec une grande précision. Certains commentateurs ont prétendu que la prophétie ne datait que de 1595, date de sa publication par Arnold de Wion, ou encore de 1590, date des commentaires du père Alphonse Giaconis (ou Chaccon). Les devises antérieures ne seraient que des inventions de l’auteur de la prophétie. Mais si les devises postérieures à 1595 sont d’origine divine, alors celles antérieures le sont également ; car il est impossible que Dieu permette que ses révélations soient incluses dans un faux. Dieu sait choisir ses intermédiaires et ne peut dévoiler la vérité en s’appuyant sur un mensonge. Ou l’ensemble de la prophétie est un faux ; ou l’ensemble est vrai. Or, la réalisation des devises à partir du XVIIIe siècle interdit d’y voir une origine humaine ou démoniaque : elle ne peut donc être que d’origine divine. (Voir lettre de liaison n° 101) De plus, l’honnêteté reconnue d’Arnold de Wion et d’Alphonse Chaccon exclut toute supercherie de leur part.
En conséquence, la prophétie commence réellement avec la première devise rapportée dans le Lignum Vitae : De castro tiberis. Il s’agit de Célestin II qui fut pape de septembre 1143 à mars 1144. Son prédécesseur Innocent II régna de 1130 à 1143. Or, en 1139, saint Malachie se rendit à Rome pour participer au concile réuni par Innocent II (10e concile œcuménique de Latran II) où près de 1 000 évêques se rendirent.
Il nous faut donc chercher pourquoi Dieu a choisi le pontificat d’Innocent II pour révéler cette prophétie.

L’élection du pape Innocent II fut faite dans des conditions très particulières et, aux dires de certains historiens, peu canoniques. Le collège des cardinaux était divisé en deux partis opposés, chacun d’eux  étant soutenu par un clan romain très puissant : les Pierleoni, une famille d’origine juive, une des plus puissantes et des plus riches de Rome, et les Frangipani (ou Fraipani). De plus, un membre de la famille Pierleoni, Pietro Pierleoni, était un cardinal et sa famille voulait à tout prix le faire élire pape, malgré sa conduite scandaleuse.

Nota : À l’époque, malgré la bulle In nomine Domine du pape Nicolas II émise 70 ans plus tôt, le 13 avril 1059, laquelle stipulait que seuls les cardinaux pouvaient participer à l’élection du pape, les puissants intervenaient encore dans l’élection des papes.

Au début de 1130, le pape Honorius II tomba gravement malade. Le chancelier du Saint-Siège, le cardinal Aymeric de La Châtre, sachant que les deux tiers du Sacré Collège (le collège des cardinaux) était favorable au cardinal Pierleoni, persuada le pape d'instituer une commission de huit cardinaux pour élire son successeur, quitte à faire approuver ensuite cette élection par le Sacré Collège. Bien que la grande majorité du Sacré Collège soit pour le cardinal Pierleoni, la commission ne comprit que deux cardinaux pro-Pierleoni sur huit, le cardinal Pietro Pierloni lui-même, et le cardinal Jonathan.
Innocent IIHonorius II mourut peu après, dans la nuit du 13 au 14 février. Afin d’éviter une remise en cause du pouvoir de la commission des huit cardinaux électeurs, le chancelier fit enterrer précipitamment le pape défunt, puis, immédiatement après, réunit les cardinaux présents pour procéder à l'élection du nouveau pape. Or les cardinaux Pierleoni et Jonathan étaient absents. Mais le cardinal Aymeric maintint l'élection, et les six électeurs présents désignèrent le vertueux cardinal Gregorio Papareschi, proche des Frangipani, qui prit le nom d'Innocent II.  Puis le vote fut confirmé par dix autres cardinaux de la même faction, présents à ce moment-là.
Vers le milieu de la journée, le cardinal Pierleoni, apprenant l’élection, réunit l’autre partie du Sacré Collège, et se fit élire pape sous le nom d’Anaclet II. Puis, avec l’armée pontificale, il prit par la force la basilique Saint-Pierre, vandalisa la basilique du Latran, pilla les églises Saint Laurent et Sainte Marie Majeure, soudoya différentes familles romaines et se rendit ainsi maître de Rome, contraignant Innocent II à fuir en France.

Ainsi, ce 14 février 1130 vit conjointement la mort d’un pape et l’élection de deux successeurs. Il s’en suivit huit ans de lutte acharnée, connue sous le nom de schisme d’Anaclet. Seule la mort d’Anaclet II, le 25 janvier 1138, permit à Innocent II, soutenu par saint Bernard de Clairvaux et saint Norbert, évêque de Magdebourg, de rentrer à Rome et de retrouver son trône, ceci malgré l’élection du successeur d’Anaclet II, Victor IV, qui, ne bénéficiant pas du soutien du clan Pierleoni, se soumit rapidement à Innocent II, mettant ainsi fin au schisme.

Afin d’asseoir sa position, Innocent II réunit alors un concile qui se tint au Latran du 4 au 11 février 1139. Saint Malachie saisit l’occasion pour venir voir le pape et lui demander le pallium pour deux évêchés d’Irlande.
Après le concile, le pape retint Malachie à Rome pendant un mois, avant de le renvoyer en Irlande comme légat. Lors de son départ, il II lui posa sa mitre sur la tête et lui remit son étole, marque de distinction exceptionnelle. Dès lors, comment ne pas croire qu’Innocent II, ayant pu juger de la grande sainteté de Malachie et de son parfait dévouement à l’Église, lui fit part de ses inquiétudes sur l’avenir ? Car, aux dires des meilleurs historiens, le schisme d’Anaclet, s’il avait réussi, aurait mis fin à l’Église. Et, malgré la fin du schisme, la situation était encore incertaine, car la famille Pierleoni n’avait pas renoncé à se rendre maîtresse de Rome. Notamment, en 1144, Giordano Pierleoni, le frère d’Anaclet II, après le décès prématuré de Célestin II, successeur d’Innocent II, tenta de prendre de force la basilique Saint Pierre. Lucius II, le successeur de Célestin II, fut blessé dans la bataille et mourut quelque temps après. Les craintes d’Innocent II étaient donc parfaitement justifiées. C’est alors, très probablement, que saint Malachie, qui avait le don de prophétie, voulant rassurer Innocent II sur la fin de son pontificat, lui confia que ce qu’il avait craint et craignait encore, arriverait effectivement un jour, mais il lui révéla la liste des papes qui occuperaient le siège de saint Pierre avant que cela n’arrive réellement.
Or, si la prophétie a été faite sous un tel pontificat, c’est qu’il est probablement une image du dernier pontificat mentionné par elle, ou de ceux qui viendront juste après. Et il faut reconnaître que le parallèle entre le pontificat actuel et celui d’Innocent II est, sur certains points, surprenant : deux papes, un collège de cardinaux divisé, des prélats ayant une conduite scandaleuse, …
Mais le pontificat d’Innocent II, ce n’est pas uniquement le schisme d’Anaclet : c’en est aussi la fin. Ainsi, le parallèle indiquerait que, ce qui attend notre époque, c’est une crise sévère dans l’Église, mais aussi sa victoire sur le mal. La dernière devise prend alors tout son sens : comme l’Église a triomphé du schisme d’Anaclet II, l’Église triomphera de la crise qu’elle traverse actuellement. Puis elle régnera jusqu'à la fin : extrema S.R.E. sedebit !

Cette hypothèse permet également d’expliquer pourquoi la prophétie donne une indication sur les divers pontificats, plutôt que de se contenter de donner simplement le nombre de papes entre les deux époques. En effet, la réalisation de chaque devise permet d’une part de confirmer l’origine divine de la prophétie au fur et à mesure de leur réalisation, d’autre part d’apporter un éclairage sur chaque pontificat, en particulier sur les derniers. Bien comprise, chaque devise est, en quelque sorte, un éclairage céleste sur les événements du pontificat correspondant. Or qu’en est-il pour notre époque ?

Il ne peut être question, dans cette lettre, d’étudier en détail les dernières devises. Voici tout de même quelques éléments que l’on peut tirer de deux de ces devises.
La devise de Jean XXIII est Pastor et nauta. Le premier sens du mot nauta est : matelot, nautonier. Pour nautonier, le dictionnaire Larousse donne la définition suivante : personne qui conduit un navire, une barque et donne également comme synonyme : pilote. C’est pourquoi la plupart du temps, la devise est traduite par Pasteur et pilote, plutôt que par Pasteur et nautonier. Mais cette devise est très générale et pourrait s’appliquer à un grand nombre de papes, chacun étant normalement pasteur, car veillant sur le troupeau des fidèles, et pilote, car conduisant l’Église.
Signification de nautaMais nauta a un deuxième sens. D'après le dictionnaire Gaffiot, nauta signifie aussi : marchand, négociant. La devise peut donc aussi se comprendre : Pasteur et négociant.
Ce deuxième sens ne convient-il pas remarquablement au pontificat de Jean XXIII ? Car nul doute que tout ce pontificat a été marqué par la volonté de négocier avec le monde. Ainsi la devise indiquerait à la fois l’esprit qui a animé le concile Vatican II et le pontificat sous lequel il a débuté.

Signification de laborUne autre devise confirme cette interprétation, celle de Jean-Paul II : De labore solis. Elle est souvent traduite par Le travail du soleil. Mais cette traduction est difficilement acceptable. En effet, labor a bien le sens général de travail, labeur, effort, intellectuel ou physique, mais concernant le soleil ou la lune, le dictionnaire Gaffiot indique qu’il signifie éclipse.
Devises de saint MalachieQuelques commentateurs ont d’ailleurs adopté cette dernière traduction, en particulier l’abbé Guillaume dans les notes qu’il a ajouté à l’Histoire universelle de l’Église catholique par l’abbé Rohrbacher (tome 6, p. 646).

Mais quelle est la signification du soleil dans cette devise ? Très souvent l’obscurcissement du soleil ou de la lune est utilisé par les prophètes de l’Ancien Testament pour annoncer un grand désastre. (Isaïe XIII, 10 ; XXIV, 23 ; Jérémie XV, 9 ; Ézéchiel XXXII, 7 ; Joël II, 31 ; Amos VIII, 9.)
Par ailleurs, dans le Dictionnaire universel de philologie sacrée de l’abbé Migne, il est donné, entre autres, les sens suivants à mot Soleil : Jésus-Christ appelé la lumière du monde (Jean VIII, 12) ; ou bien l’Église (Apocalypse XII, 1 qui parle de la femme revêtue de soleil) ; ou encore la doctrine céleste, la lumière de la vérité (Apoc VIII,12).
Pie XII lui-même utilisa l’expression « soleil de la vérité » dans la consécration au Cœur Immaculé de Marie qu’il fit en 1942 : « Accordez votre protection aux infidèles et à tous ceux qui gisent dans l’ombre de la mort ; faites que se lève pour eux le soleil de la vérité. »
L’éclipse de soleil signifierait ainsi l’éclipse ou l’obscurcissement de la vérité ou de l’Église. Il est un fait que de nombreuses vérités furent amoindries ou niées sous le pontificat de Jean-Paul II, comme par exemple dans les catéchismes Pierres vivantes, publiés par les évêques de France en 1981. Et il serait possible de citer bien d’autres exemples provenant des plus hautes autorités de l’Église.

Interprétée de cette façon, la prophétie de saint Malachie pointe sur la deuxième moitié du vingtième siècle, comme les révélations de Quito (voir lettre n° 97), le secret de La Salette (voir lettre n° 91), la vision de Léon XIII (voir lettre n° 83) ou la révélation du Padre Pio à dom Amorth (voir lettre n° 82). Ces cinq prophéties indiquent unanimement que l’Église sera confrontée à de graves difficultés après 1950. Or, cette date a été une fois de plus confirmée lorsque Notre-Dame a demandé à Lucie que le troisième secret soit révélé au plus tard en 1960 ou à sa mort si celle-ci survenait avant. Dès lors, comment imaginer que Notre-Dame n’a pas mentionné cette crise de l’Église dans le secret du 13 juillet 1917 ? L’histoire de la révélation de la troisième partie du secret par le Vatican confirme ce point, ce que nous verrons dans une prochaine lettre.

Mais, après avoir rappelé l’existence de l’enfer, puis annoncé la future guerre et l’expansion du communisme, Notre-Dame a également confié le remède à tous ces maux : la dévotion à son Cœur Immaculé, remède qui s’applique aussi sûrement aux maux révélés dans la troisième partie du secret. Alors, plus que jamais, nous devons pratiquer cette dévotion, en particulier pour que l’Esprit-Saint éclaire le pape et les cardinaux sur ce qu’il convient de faire pour sortir l’Église des difficultés qu’elle rencontre. Aussi samedi, n'oublions pas la communion réparatrice. 

Sainte année 2020. En union de prière dans le Cœur Immaculé de Marie.
Yves de Lassus

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