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LL n° 75 : Les sacrifices pour la conversion des pécheurs - Centenaire des apparitions de Fatima
Fatima 100

Liste & thèmes des lettres de liaison

Il est frappant de voir que trois ans plus tard, à Poitiers, Notre-Seigneur dit exactement la même chose à sœur Josepha Ménendez (elle eut des visions de Notre-Seigneur et Notre-Dame au couvent des Feuillants pendant les trois dernières années de sa vie, entre 1920 et 1923). Ainsi, le 23 mars 1921, Notre-Seigneur lui confia :

— Écoute Josepha. Il y a des âmes chrétiennes et même pieuses qu’une attache suffit parfois à ralentir dans le chemin de la perfection. Mais l’offrande qu’une autre Me fait de ses actions, unies à mes Mérites infinis, leur obtient de sortir de cet état et de reprendre leur course en avant.
Beaucoup d’autres aussi vivent dans l’indifférence et même le péché. Aidées de la même manière, elles retrouvent la grâce et se sauveront un jour.
D’autres encore, et bien nombreuses, sont obstinées dans le mal et aveuglées par l’erreur. Elles se damneraient si les supplications d’une âme fidèle n’obtenaient que la grâce touche enfin leur cœur. Mais leur faiblesse est si grande qu’elles risqueraient de retomber dans leur vie de péché : celles-là, Je les prends sans tarder pour l’éternité et c’est ainsi que Je les sauve.

Je Lui demandai comment je pourrais Lui en sauver beaucoup.

— Unis toutes tes actions aux miennes, soit que tu travailles, soit que tu te reposes. Unis à mon Cœur tes respirations et jusqu’aux battements du tien. Que d’âme tu gagnerais ainsi !

Un peu plus tard, le 27 septembre de l’année suivante, Notre-Seigneur dit à Josepha : « Il y a des âmes qui souffrent pour obtenir à d’autres la force de ne point céder au mal. »
Et le 20 octobre : « Lorsqu’une âme est assez généreuse pour Me donner tout ce que Je lui demande, elle amasse des trésors pour elle et pour les âmes, et les arrache en grand nombre au chemin de la perdition. »

C’est parfaitement conforme à ce que disait Notre-Dame le 19 août 1917 : « Beaucoup d’âmes vont en enfer parce qu’elles n’ont personne qui se sacrifie et prie pour elles », ce qui peut se comprendre aussi de la façon suivante : beaucoup d’âmes seront sauvées si d’autres âmes se sacrifient et prient pour elles. C’est exactement le sens des paroles de Notre-Seigneur à sœur Josepha.

Cette préoccupation pour le salut des âmes est une tradition très ancienne dans l’Église. On lit dans la vie de sainte Gertrude que, dès son plus jeune âge, elle avait appris à offrir toutes ses prières et toutes ses bonnes œuvres à l’intention des âmes du purgatoire. Cette pratique était si agréable à Dieu, que souvent le divin Sauveur se plut à lui désigner les âmes les plus nécessiteuses, et celles-ci, une fois délivrées par sa pieuse charité, se montraient à elle et la remerciaient avec effusion, lui promettant de ne pas l’oublier dans le Ciel. Gertrude passa sa vie dans ce saint exercice, et, pleine de confiance, elle voyait avec calme la mort s’approcher, quand l’infernal ennemi vint à lui représenter qu’elle s’était dépouillée de tout le mérite de ses bonnes œuvres et qu’elle allait tomber en Purgatoire pour y expier toutes ses fautes dans de longues souffrances. Ce tourment d’esprit la jeta dans une telle désolation que Notre-Seigneur vint un jour la consoler. Il lui demanda : « Pourquoi es-tu si triste, toi qui, naguère, jouissais de la sérénité la plus parfaite ? – Ah ! Seigneur, répondit-elle, dans quelle déplorable situation je me trouve ! Voilà que la mort approche, et je suis privée de la satisfaction de mes bonnes œuvres que j’ai appliquées aux âmes du purgatoire : comment pourrais-je maintenant payer les dettes que j’ai contractées moi-même envers votre justice ? » Le Seigneur lui répondit : « Ne crains pas, ô ma bien-aimée, car tu as au contraire, par ta charité envers les morts, augmenté la somme de tes mérites : et non seulement tu en possèdes assez pour expier tes légères fautes, mais tu as acquis un très haut degré de gloire dans la béatitude éternelle. C’est ainsi que ma clémence reconnaîtra, par une généreuse récompense, ton dévouement pour les morts ; et tu viendras bientôt dans le Paradis recevoir le centuple de tout ce que tu as fait pour eux. »

On mesure ainsi toute l'importance que le Ciel attache à la prière pour les pécheurs. Sainte Gertrude offrait prières et sacrifices pour les âmes du purgatoire. Mais, à Fatima, Notre-Dame a clairement demandé de prier, non pas pour les âmes du purgatoire, mais pour les âmes des pécheurs. Voici le dialogue qu'eut le chanoine Barthas avec sœur Lucie à ce sujet :

Je me permis de demander à sœur Lucie de préciser le sens du mot "alminhas" [âmes] :
— Dans ces âmes qui ont besoin du secours divin, lui dis-je, faut-il voir les âmes du purgatoire ou bien celles des pécheurs ?
— Dos peccadores [des pécheurs], répondit-elle sans hésiter.
— Pourquoi le pensez-vous ?
— Parce que la Sainte Vierge nous a toujours parlé des âmes des pécheurs. Elle ne nous a jamais parlé des âmes du purgatoire.
— Pour quelle raison, à votre avis, Notre-Dame vous a-t-elle particulièrement intéressés aux âmes des pécheurs plutôt qu'à celles du purgatoire ?
— Sans doute parce que les âmes du purgatoire sont déjà sauvées, se trouvant comme dans le vestibule du Ciel, tandis que les âmes des pécheurs sont sur les pentes qui conduisent à la damnation.

Et le 18 mai 1941, sœur Lucie écrivit au père Gonçalvès : « Je crois que Notre-Dame voulait parler des âmes qui se trouvent en plus grand péril de damnation ». Une fois encore, c’est en parfaite conformité avec ce que Notre-Seigneur enseigna à sœur Josepha : Il lui demanda de s’offrir pour les pécheurs. Et la complémentarité entre les paroles de Notre-Dame à Lucie et celles de Notre-Seigneur à Josepha est extraordinaire.

Alors chaque jour, n’omettons pas d’offrir, pour la conversion des pécheurs, toutes les souffrances que nous rencontrons. De plus, samedi prochain, puisque c’est le premier samedi du mois de juin, offrons aussi la communion réparatrice que Notre-Dame nous demande de faire ce jour-là. Le mystère qu’il est proposé de méditer cette fois-ci, l’agonie de Jésus au jardin des oliviers, est tout à fait dans cet esprit.

En union de prière dans le Cœur Immaculé de Marie.
Yves de Lassus

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