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LL n° 145 : Voulez-vous vous offrir à Dieu ? - Centenaire des apparitions de Fatima
Fatima 100

Liste & thèmes des lettres de liaison

Le tableau des méditations du site a été complété en intégrant toutes les méditations déjà diffusées par Salve Corda, notamment celle pour le prochain premier samedi, le 7 janvier 2023. Et il sera complété au fur et à mesure. Ainsi, pour faire la méditation de 15 minutes demandée par Notre-Dame, il y a à ce jour plus de 70 méditations à votre disposition.

La lettre mensuelle de Cap Fatima continuera à être publiée quelques jours avant le premier samedi du mois pour constituer un rappel. Elle continuera aussi à proposer un mystère à méditer et un blasphème à réparer.

Reprenons maintenant nos réflexions sur le message de Fatima.

Le message de Fatima

Après avoir rappelé aux petits bergers l’existence du Ciel et du purgatoire, Notre-Dame leur demanda : « Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu’Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs ? »

L’année précédente, l’Ange avait fait une demande analogue, mais s’était exprimé à l’impératif : « Offrez constamment au Très-Haut des prières et des sacrifices. (…) Offrez à Dieu un sacrifice … » Ici, pour bien marquer l’importance de sa demande, Notre-Dame s’exprime sous forme de question, requérant ainsi le consentement des petits voyants afin d’obtenir d’eux une véritable adhésion. C’est en effet un des points essentiels du message de Fatima. Analysons en détail cette phrase que l’on peut découper en trois parties : que faire, comment le faire et pourquoi le faire.

Voulez-vous vous offrir à Dieu ?

La première chose que demande Notre-Dame aux petits voyants est de s’offrir à Dieu. Il est intéressant de noter qu’il y a une progression dans les demandes du Ciel.
Au printemps 1916, l’Ange avait simplement demandé aux petits bergers de prier, et pour cela leur avait enseigné une brève prière : « Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je Vous aime … ».
Au cours de l’été suivant, il avait demandé un peu plus ; aux prières, il avait demandé d’ajouter des sacrifices : « Offrez constamment au Très-Haut des prières et des sacrifices ». Et sur une question de Lucie, il avait précisé en quoi consistaient les sacrifices demandés par le Ciel.
À l’automne suivant, en leur donnant la communion, il leur avait demandé un acte encore plus élevé : offrir non plus les mérites de leurs prières et de leurs sacrifices, mais « les mérites infinis du très Saint Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie ».

La Sainte Vierge, quant à elle, leur demande encore un peu plus : s’offrir eux-mêmes à Dieu. Ainsi, après avoir été préparés pendant un an par les demandes de l’Ange, la Sainte Vierge leur demande un acte d’amour plus parfait : s’offrir soi-même. Certes, les mérites de Notre-Seigneur et de Notre-Dame ont une valeur très supérieure à notre pauvre personne. Toutefois, s’offrir soi-même demande un effort de volonté plus grand que d’offrir les mérites des autres.
Cette demande ne s’adresse pas qu’aux trois petits bergers : Notre-Dame le demande aussi à chacun d’entre nous. Car son message n’est pas que pour Lucie, François et Jacinthe : à travers eux, Notre-Dame s’adresse à toute l’Église.
Cette demande est parfaitement évangélique, car saint Jean nous enseigne qu’« il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jean XV, 13). De plus, c’est une des grâces que nous demandons à notre Mère du Ciel lorsque nous récitons le rosaire. En effet, la grâce demandée avec la méditation du cinquième mystère douloureux, la Crucifixion, est : le don de soi à l’œuvre de la Rédemption.
Dieu nous a donné son Fils pour nous racheter. En retour, Il nous demande de nous offrir nous-même pour participer avec son Fils à l’œuvre de la Rédemption. C’est exactement ce que demande Notre-Dame aux petits voyants de Fatima.

« S’offrir à Dieu » ne signifie pas nécessairement verser son sang ; car il y a bien des façons de s’offrir, comme par exemple consacrer toute sa vie au service du prochain. Dieu ne demande pas toujours le sacrifice ultime. Ce fut le cas pour François et Jacinthe qui moururent de maladie peu après les apparitions. Mais pour Lucie, elle vécut longtemps et mourut à 95 ans après une vie entièrement consacrée à prier et s’offrir pour la conversion des pécheurs, d’abord chez les sœurs de sainte Dorothée, puis au carmel de Coïmbra.
Pour chacun d’entre nous, Dieu a fixé une vocation particulière et nous demande d’y répondre. Tous ces dons, petits ou grands, qui nous sont demandés sont voulus par Dieu. Nous ne sommes pas tous appelés au martyr, mais nous devons tous nous conformer à sa volonté sur nous, et Lui offrir ce qu’Il nous demande, ce d’autant plus que tout ce que nous sommes ou avons, nous le tenons de Lui.

Pour supporter toutes les souffrances qu’Il voudra vous envoyer

La Sainte Vierge précise ensuite comment s’offrir à Dieu. L’Ange l’avait fait aussi, lors de sa deuxième apparition en précisant les sacrifices demandés par le Ciel. « De tout ce que vous pourrez, offrez à Dieu un sacrifice. (…) Surtout, acceptez et supportez, avec soumission, les souffrances que le Seigneur vous enverra. »
Il est remarquable que la Sainte Vierge utilise une expression quasiment identique à celle de l’Ange : « supporter toutes les souffrances que Dieu voudra vous envoyer », confirmant ainsi son enseignement. Si la première précision de l’Ange sur les sacrifices (« tout ce que vous pourrez ») peut inclure des sacrifices que l’on s’impose, la deuxième précision (« les souffrances que le Seigneur vous enverra ») par contre signifie clairement que les sacrifices demandés sont ceux que nous ne choisissons pas. Ce sont donc toutes les souffrances physiques ou morales, toutes les peines, contrariétés, difficultés, injustices, … que nous rencontrons dans la vie quotidienne. Ce ne sont pas des pénitences que nous pourrions nous imposer (même si de telles pénitences sont tout à fait méritoires), mais l’acceptation des croix que nous rencontrons sur notre chemin, celles « que Dieu voudra nous envoyer ».

Les précisions de Notre-Seigneur

Quelques années après les apparitions, Notre-Seigneur confirma Lui-même les sacrifices qu’Il désirait. Dans une lettre du 28 février 1943, sœur Lucie confia à Mgr Feirrera qui fut un de ses conseillers spirituels :

Voici la pénitence que le Bon Dieu demande aujourd’hui : c’est le sacrifice que chacun doit s’imposer à soi-même pour mener une vie de justice dans l’observance de sa loi. Et Il désire que l’on fasse connaître clairement cette voie aux âmes, car beaucoup donnent au mot "pénitence" le sens de grandes austérités, et comme elles ne se sentent ni force ni générosité pour cela, elles se découragent et se laissent aller à une vie de tiédeur et de péché.
Du jeudi au vendredi, me trouvant dans la chapelle avec la permission de mes supérieures, à minuit, Notre-Seigneur me dit : « Le sacrifice qu’exige de chacun l’accomplissement de son propre devoir et l’observance de ma loi, voilà la pénitence que je demande et que j’exige maintenant ».

Deux mois plus tard, dans une lettre du 4 mai 1943, elle confia au père Gonçalvès, un autre de ses directeurs spirituels qui avait été envoyé au Mozambique deux ans plus tôt :

Il [Notre-Seigneur] désire que l’on fasse comprendre aux âmes que la véritable pénitence qu’Il veut et exige maintenant consiste avant tout dans le sacrifice que chacun doit s’imposer pour accomplir ses propres devoirs religieux et matériels.

Par la suite, sœur Lucie répéta plusieurs fois cette précision du Ciel, notamment à John Haffert, le fondateur de l’Armée bleue :

Par sacrifice, Notre-Dame a dit qu’elle entendait l’accomplissement loyal du devoir d’état quotidien de chacun. (…) Nous devons prier afin d’obtenir les forces pour être capables d’accomplir notre devoir quotidien.

Voici également ce qu’elle écrivit à Mgr Palha :

La pénitence du devoir d’état accompli parfaitement, voilà ce que Notre-Dame réclame. Il y a des âmes qui pensent à de grandes mortifications extraordinaires, à des macérations, dont elles ne se sentent pas capables, si bien qu’elles perdent courage. Lorsque Notre-Dame exige la pénitence, Elle parle de l’exact accomplissement du devoir d’état : c’est cela la sainteté.

Les sacrifices demandés sont donc les efforts que nous devons faire pour :

  • accomplir parfaitement et loyalement notre devoir d’état quotidien,
  • observer la loi de Dieu, notamment la loi morale,
  • respecter les exigences de sa justice.

Toutes ces précisions sont parfaitement dans l’esprit des paroles de l’Ange et de Notre-Dame. Ces demandes du Ciel sont particulièrement simples et à notre portée. Qu’y a-t-il de plus simple ? Qui d’entre nous, même parmi les enfants, est incapable de s'y conformer ?

En acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé,
et de supplication pour la conversion des pécheurs

Après avoir dit ce qu’il faut faire et comment le faire, Notre-Dame précise dans quel but le faire. L’Ange l’avait dit lui aussi.
Au printemps 1916, il avait demandé de prier pour « demander pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui n'aiment pas ».
Et lors de sa deuxième apparition au cours de l’été suivant, il avait demandé de faire des sacrifices « en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs ». Ce deuxième but est plus large : non seulement il s’agit de réparer les offenses faites par ceux qui pèchent, mais aussi de demander leur conversion afin qu’ils ne pèchent plus et cessent ainsi d’offenser Notre-Seigneur.
Enfin, lors de sa troisième apparition, il avait enseigné aux petits voyants une prière se terminant ainsi : « Par les mérites infinis de son très Saint Cœur [de Jésus] et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. »

De son côté, pour définir le but de ces sacrifices, la Sainte Vierge utilise exactement la même expression que l’Ange au cours de sa deuxième apparition : « en acte de réparation pour les péchés par lesquels Dieu est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs ». Le but  ainsi défini est double.

Le premier but est de réparer les péchés par lesquels Dieu est offensé. Dans sa première apparition, l’Ange avait parlé de « ceux qui ne croient pas, n’adorent pas, n’espèrent pas et n’aiment pas ». Dans sa troisième apparition, il avait demandé de réparer « les outrages, sacrilèges et indifférences » envers le Cœur de Jésus. Notre-Dame, quant à elle, ne précise rien sur les péchés à réparer : elle se contente de dire, comme l’Ange au cours de sa deuxième apparition : « en réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé ».

Le deuxième but est d’obtenir la conversion des pécheurs. Ainsi, dans chacune des quatre premières apparitions de Fatima de 1916 et 1917, l’Ange ou Notre-Dame demandèrent aux trois petits voyants de prier ou de faire des sacrifices pour la conversion des pécheurs.
Le père Thomas McGlynn, un dominicain américain qui voulait sculpter une statue de Notre-Dame de Fatima, demanda un jour à sœur Lucie en quoi consistait le message de Fatima. Sœur Lucie lui répondit : « La conversion des pécheurs, et le retour des âmes à Dieu. Cette idée a été répétée dans toutes les apparitions ; c’est pourquoi je considère que c’est l’essentiel du message ». En toute rigueur, la Sainte Vierge n’a abordé ce thème que dans ses deux premières et sa quatrième apparitions. Malgré tout, ce point aura été abordé dans six des neuf apparitions de 1916 et 1917, ainsi qu’au cours des apparitions de Pontevedra et Tuy.

C’est ainsi que par Notre-Dame révéla l’un des points fondamentaux du message de Fatima, à savoir réparer toutes les offenses faites à son Fils et offrir prières et sacrifices pour obtenir la conversion des pécheurs. On est profondément émerveillé d’une telle richesse en si peu de mots, d’une telle cohérence aussi, le tout énoncé très progressivement et de façon très pédagogique. Comme l’Évangile, le message de Fatima est sobre et ne révèle que l’essentiel, évitant les détails superflus afin de nous concentrer sur l’essentiel et nous permettre de mieux le mémoriser pour ensuite l’intérioriser. Il faut vraiment méditer cette phrase et la connaître par cœur. Cette demande du Ciel est si importante qu’elle a été authentifiée par un des miracles les plus extraordinaires de toute l’histoire humaine.

En cette nouvelle année qui commence, prenons la résolution d’y répondre dans la mesure prévue pour chacun d’entre nous par la volonté divine. Et que ces modestes réflexions vous aident à vivre pieusement et saintement la nouvelle année qui commence, sous la protection de la Sainte Vierge.

En union de prière dans le Cœur Immaculé de Marie
Yves de Lassus
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