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Lettre de liaison n° 92 (28 mars 2019)
Chers amis,
C’est une lettre un peu particulière que nous vous envoyons aujourd’hui. En effet, elle est motivée par un fait effroyable : un horrible blasphème contre Notre Seigneur Jésus-Christ est en train d’être commis en France par la publication d'une image scandaleuse (voir encadré ci-contre).
Cet acte est une véritable insulte publique adressée à Notre-Seigneur. Et cet acte n’insulte pas uniquement Notre-Seigneur, mais aussi tous les saints prêtres et religieux qui ont offert leur vie pour Lui, ainsi que tous les catholiques, de France ou d’ailleurs.
On peut dire que c’est la France en tant qu’institution qui commet cet acte immonde. Car si, concrètement, ce blasphème est fait par un journal privé, celui-ci est largement soutenu par l’État. De plus, le gouvernement n’a pas réagi alors qu’il aurait immédiatement réagi si cette effroyable insulte avait été adressée à n’importe quelle autre religion. Ensuite, l’Église de France, jusqu’à présent, n’a pas réagi. Enfin, de nombreux français sont d’accord avec les opinions émises par ce journal, car à l’occasion de l’attentat perpétré contre lui le 7 janvier 2015, de très nombreux français lui ont manifesté publiquement leur soutien.
Un acte aussi ignoble demande réparation. Si un acte semblable était dirigé contre notre mère (ou tout autre proche de notre famille), nous réagirions très vivement. Or ici, il s’agit d’une personne bien plus estimable que notre mère : il s’agit de Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui est non seulement notre Créateur, mais aussi notre Sauveur, car Il nous a rachetés par sa Passion et sa mort sur la croix.
En outre, tout l’esprit du message de Fatima est de réparer pour les offenses commises par les pécheurs (voir lettre de liaison n° 30). En particulier, lors de sa deuxième apparition en 1916, l’Ange de Fatima demanda aux petits voyants : « Offrez à Dieu un sacrifice en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé. » Nul doute que cette ignoble image offense Notre Seigneur.
Et lors de sa troisième apparition, les dernières paroles de l’Ange furent pour dire : « Prenez et buvez le Corps et le Sang de Jésus-Christ, horriblement outragé par les hommes ingrats. Réparez leurs crimes et consolez votre Dieu. » Or Notre-Seigneur est bien horriblement outragé par cette image. Une occasion nous est donnée de réparer : omettrons-nous de répondre à la demande de l’Ange et de Notre-Dame à Fatima ?
En justice et par amour pour Notre-Seigneur, il faut donc réparer. Sur le plan concret et légal, nous ne pouvons pas faire grand-chose, mais heureusement l’Agrif, une association catholique, va intenter une action (voir encadré en première page). Toutefois, cette action matérielle ne saurait suffire, ceci pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, la Bible et l’histoire nous enseignent que, pour espérer gagner, il faut que ceux qui n’ont pas pour vocation de se battre sur le terrain, prient pour ceux dont c’est le rôle et qui se battent (voir lettre de liaison n° 2). Et la prière la plus efficace pour gagner les batailles est le rosaire (voir l’article sur les victoires du rosaire).
Pour cela, nous nous permettons de vous faire connaître et nous vous engageons à suivre l’initiative lancée par quelques fidèles (voir encadré en première page) : demain vendredi 29 mars, il est proposé de réciter un chapelet dans une église à 18h30 (ou à une heure proche s’il y a une messe ou une cérémonie à cette heure-là) pour réparer le blasphème contre la très sainte et très aimable personne de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Nous vous proposons également une deuxième action : aller à la messe et communier en esprit de réparation vendredi prochain, le 5 avril, qui sera un premier vendredi du mois. En effet, la communion du premier vendredi du mois est une dévotion demandée par Notre-Seigneur à sainte Marguerite-Marie à Paray-le-Monial. En 1675, Notre-Seigneur lui confia : « Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu'il n'a rien épargné jusqu'à s'épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour. Et pour reconnaissance, Je ne reçois, de la plupart, que des ingratitudes par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris qu'ils ont pour Moi dans ce sacrement d'amour. » Et Il lui demanda la diffusion de la dévotion à son Sacré-Cœur; ainsi qu’une fête spéciale en son honneur, « en communiant et en lui faisant une réparation d’honneur par une amende honorable, pour réparer les indignités qu’Il a reçues pendant le temps qu’Il a été exposé sur les autels ».
Certains penseront peut-être que ce blasphème concerne surtout la France. Oui, mais ce blasphème est fait par la fille aînée de l’Église et l’éducatrice des peuples, vocation que Dieu lui a donnée. La France qui montre actuellement le mauvais exemple, risque ainsi d’entraîner d’autres nations au mal. « France fille aînée de l’Église, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? » demandait le pape Jean-Paul II le 1er juin 1980. Par l’acte qui vient d’être commis, sûrement pas !
Alors, offrons tous les sacrifices que nous faisons plus particulièrement pendant ce temps de Carême pour réparer ce blasphème. Et si possible, demain récitons un chapelet et vendredi prochain communions à cette intention. Ce sont sûrement des sacrifices. Mais c’est ce que nous demande l’Ange de Fatima. François l’avait très bien compris et voulait être "le consolateur de Jésus". Imitons-le et consolons notre Dieu. Ainsi nous contribuerons à réparer l’ignoble offense qui vient de Lui être faite.
En union de prière dans le Cœur Immaculé de Marie.
Yves de Lassus
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