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RADIOMESSAGE AU PEUPLE PORTUGAIS

À L'OCCASION DES SOLENNITÉS CÉLÉBRÉES

EN L'HONNEUR DE NOTRE-DAME DE FATIMA[1]

 

UN DOUBLE JUBILÉ

Vénérables frères et bien-aimés fils,

"Benedicite Deo coeli et coram omnibus viventibus confitemini ei quia fecit vobiscum misericordiam suam. Bénissez le Dieu du Ciel et glorifiez-le à la face de tous les vivants parce qu'il vous a fait part de sa miséricorde !" (Tob. 12, 6)

Une fois de plus, en cette année de grâce vous êtes montés pieusement en pèlerinage à la montagne sainte de Fatima, entraînant avec vous les cœurs de tout le Portugal croyant. Et dans cette oasis embaumée de foi et de piété vous avez déposé aux pieds de la Vierge, votre patronne, le tribut filial de votre plus pur amour, l'hommage de votre gratitude pour les immenses bienfaits reçus en derniers temps, et aussi la supplication confiante afin qu'elle daigne continuer à protéger votre patrie continentale et d'outre-mer, et la préserver de la grande tribulation qui afflige le monde.

Nous qui, comme Père commun des fidèles, faisons nôtres aussi bien les tristesses que les joies de nos fils, nous nous unissons à vous pour louer et magnifier le Seigneur, dispensateur de tout bien, pour remercier de ses bienfaits Celle par les mains de qui la munificence divine vous communique ces torrents de grâces.

Et nous le faisons avec d'autant plus de joie que, dans votre délicatesse filiale, vous avez voulu associer dans les mêmes solennités d'actions de grâces et de supplication, le jubilé de Notre-Dame de Fatima et le 25e anniversaire de notre consécration épiscopale. La Très Sainte Vierge Marie et le Vicaire du Christ sur la terre, ce sont là deux dévotions profondément portugaises, toujours unies dans le cœur du Portugal "très fidèle", dès ses origines, comme nation indépendante, depuis le jour où les premières terres reconquises, noyau de la future nation, furent consacrées à la Mère de Dieu comme "Terre de Sainte Marie" et où le royaume, à peine constitué, fut placé sous l'égide de saint Pierre.

I. RECONNAISSANCE À LA VIERGE DE FATIMA QUI A SAUVÉ LE PORTUGAL

 "Le premier et le plus grand devoir de l'homme est la gratitude." (Saint Ambroise, "De excessu fratris sui Sat., P. I, n. 44.) "Rien n'est plus agréable à Dieu qu'une âme reconnaissante pour les grâces et pour les bienfaits reçus." (Saint Jean Chrysostome, Hom. LII in Gen) Or, vous avez une grande dette de reconnaissance envers la Vierge, Souveraine et Patronne de votre patrie.

LE SALUT NATIONAL DE 1926

En une heure tragique de ténèbres et d'égarement, alors que la nef de l'État portugais, perdant la route de ses plus glorieuses traditions, emportée par la tourmente antichrétienne et antinationale, paraissait courir à un naufrage certain, dans l'inconscience des périls présents, et plus inconsciente encore des dangers futurs, — dont d'ailleurs, aucune prudence humaine si clairvoyante Mt-elle ne pouvait prévoir la gravité —, le Ciel qui voyait les uns et prévoyait les autres, intervint avec bonté. Et, dans les tempêtes brilla la lumière, du chaos surgit l'ordre, la tempête s'apaisa, la mer se calma et le Portugal put retrouver et renouer le fil perdu de ses belles traditions de nation "très fidèle", afin de poursuivre, — comme aux jours anciens, où, "dans la petite Maison lusitanienne", abondaient "les chrétiennes hardiesses" pour répandre au loin la Loi de la vie éternelle" (Camoens, "Lusiades", chant VII, strophes 3 et 14) —, sa carrière glorieuse de peuple de croisés et de missionnaires.

Honneur aux hommes de grand mérite, qui furent les instruments de la Providence pour une si grande entreprise !

Mais d'abord, gloire, bénédiction et action de grâces à la Vierge, Maîtresse, Souveraine et Mère de sa "Terre de Sainte Marie", "qu'elle a sauvée mille fois ", qu'elle a toujours secourue aux heures tragiques, et qui, à cette heure, peut-être la plus tragique de son histoire, l'a fait d'une manière si manifeste que, déjà en 1933, notre Prédécesseur d'immortelle mémoire, Pie XI, dans la Lettre apostolique "Ex officiosis litteris", attestait "les bienfaits extraordinaires dont la Vierge, Mère de Dieu, venait de favoriser votre patrie".

LE DON D'UNE PAIX MERVEILLEUSE

Et, à cette date, l'on ne pouvait encore penser au vœu de 1936 contre le péril rouge, si proche de vous, si menaçant et conjuré cependant d'une manière si inespérée. Et on ne pouvait encore apprécier le fait de la paix merveilleuse, dont le Portugal, malgré tout et malgré tous, continue à jouir, et qui, malgré les sacrifices qu'elle exige, est, certes, infiniment moins ruineuse que la guerre d'extermination qui désole le monde.

LE MIRACLE PORTUGAIS

Aujourd'hui, tous ces bienfaits viennent s'ajouter aux bienfaits passés. Aujourd'hui, l'atmosphère de miracle, qui enveloppe le Portugal, se fait sentir par des prodiges d'ordre physique, et par de plus grands et plus nombreux prodiges de grâces et de conversions. Aujourd'hui, nous voyons fleurir un printemps embaumé de vie catholique, prometteur des meilleurs fruits.

Aussi, avec plus de raison encore, devons-nous aujourd'hui confesser que la Mère de Dieu vous a comblés de bienfaits réellement extraordinaires, et que vous incombe le devoir sacré de lui en rendre des actions de grâces infinies.

LES FASTES DU JUBILÉ DE FATIMA

Mais vous avez rendu grâces au cours de cette année, nous le savons bien. Le Ciel a dû avoir pour agréables les hommages officiels. Cependant, les sacrifices des enfants, la prière et la pénitence sincère des humbles ont dû l'émouvoir davantage. Tous ces actes sont consignés dans le livre de Dieu.

Il y a eu, d'abord, l'apothéose de Notre-Dame, dans son voyage du sanctuaire de Fatima à la capitale de l'Empire, durant les mémorables journées du 8 au 12 avril derniers, journées qui furent, peut-être, la plus grande démonstration de foi réalisée au cours de l'histoire huit fois séculaire de votre patrie.

Puis, ce fut le pèlerinage national du 13 mai, "journée héroïque de sacrifice", qui réunit à Fatima pour prier, pour remercier, pour réparer, des centaines de milliers de pèlerins, venus malgré le froid et la pluie, après avoir parcouru, souvent à pied, des distances énormes, et parmi lesquels se détachait l'exemple de la vaillante Jeunesse catholique, brillante dans sa beauté renouvelée.

Ce furent ensuite les réunions de la Croisade eucharistique, où les enfants, si chers à Jésus, avec la confiance filiale de l'innocence, pouvaient affirmer à la Mère de Dieu qu'ils avaient fait tout ce qu'elle avait demandé (des prières, des communions, des sacrifices par milliers), et la suppliaient en ces termes: "Notre-Dame de Fatima, maintenant, c'est à vous ! Dites à votre divin Fils une seule parole, et le monde sera sauvé, et le Portugal sera préservé entièrement du fléau de la guerre."

Enfin ce fut l'offrande, le 13 de ce mois, au sanctuaire de Fatima, à votre auguste Patronne, comme symbole et mémorial perpétuel de reconnais­sance, d'une précieuse couronne faite d'or et de pierreries, mais plus encore, de pur amour et de généreux sacrifices.

Toutes ces belles démonstrations de piété, et d'autres encore, qui, grâce au zèle de l'Épiscopat, ont été accomplies, nombreuses, dans tous les diocèses et dans toutes les paroisses, au cours de cette Année jubilaire, montrent bien comment le fidèle peuple portugais sait se montrer reconnaissant et veut acquitter sa dette immense envers sa Reine et sa Mère du Ciel.

POUR L'AVENIR, CONFIANCE EN NOTRE-DAME DE FATIMA

La reconnaissance pour le passé est gage de confiance pour l'avenir. Dieu exige de nous la gratitude pour les bienfaits reçus, non qu'il ait besoin de nos remerciements, mais parce que ceux-ci le provoquent à nous accorder des bienfaits plus grands encore. (Saint Jean Chrysostome, Hom. LII in Gen)

Aussi est-il juste de croire que la Mère de Dieu elle-même, acceptant vos actions de grâces, ne laissera pas son œuvre incomplète, et vous conservera, sans défaillance, la protection qu'elle vous a accordée jusqu'à aujourd'hui, en vous préservant de plus grands malheurs.

Mais pour que la confiance ne soit pas présomption, il faut que tous, conscients de vos responsabilités, vous vous efforciez de ne pas démériter de la faveur singulière que vous témoigne la Vierge Mère. Il faut que, comme de bons fils reconnaissants et aimants, vous vous rendiez dignes de plus en plus de sa tendresse maternelle.

EXHORTATION À LA PRATIQUE DU MESSAGE DE FATIMA

Il faut que, dociles au conseil maternel qu'elle donnait aux serviteurs des noces de Cana, nous fassions tout ce que Jésus nous a dit. Elle-même nous a dit à tous de faire pénitence, – paenitentiam agite (Mtt. 4, 17) –, d'amender notre vie, de fuir le péché, cause principale des grands châtiments que la Justice de l'Éternel inflige au monde. Au milieu de ce monde matérialiste et paganisé, où "toute chair a corrompu sa voie" (Gn. 6,12), soyez le sel qui préserve et la lumière qui éclaire ! Cultivez soigneusement la pureté, manifestez dans vos mœurs la sainte austérité de l'Évangile, et, hardiment, coûte que coûte, comme l'a proclamé la Jeunesse catholique à Fatima, vivez "en catholiques, sincères et convaincus, à cent pour cent" ! Bien plus : remplis du Christ, répandez autour de vous, près et loin, la bonne odeur du Christ ! Par la prière assidue, particulièrement par le chapelet quotidien, et par les sacrifices que Dieu vous inspirera, procurez aux âmes pécheresses la vie de la grâce et la vie éternelle !

Alors vous invoquerez le Seigneur avec confiance, et il vous exaucera. Vous appellerez la Mère de Dieu, et elle vous répondra : "Me voici" (Is. 58, 9). Alors celui qui garde la cité ne veillera pas en vain, parce que le Seigneur veillera avec lui et la gardera. Alors la maison, reconstruite sur des fondements nouveaux, sera plus en sécurité, parce que le Seigneur lui-même l'affermira (Ps. 126, 1-2). Heureux le peuple dont Dieu est le Roi, et dont la Reine est la Mère de Dieu! Elle intercédera en sa faveur, et Dieu bénira son peuple, en lui accordant la paix, résumé de tous les biens. "Dominus benedicet populo suo in pace" (Ps. 28, 11).

 II. DANS LE CHÂTIMENT DE LA GUERRE, LE CŒUR IMMACULÉ DE MARIE, ULTIME RECOURS

 « ADORONS EN TREMBLANT LA JUSTICE DE DIEU ! »

Mais vous ne vous désintéressez pas (qui pourrait le faire ?) de l'immense tragédie qui afflige le monde. Au contraire, plus les bienfaits dont vous remerciez aujourd'hui Notre-Dame de Fatima sont signalés, plus la confiance que vous placez en elle au sujet de l'avenir est assurée, plus vous la sentez proche de vous, vous protégeant de son manteau de lumière, plus tragique apparaît, par contraste, le sort de tant de nations, déchirées par la plus grande calamité de l'histoire.

Manifestation redoutable de la Justice divine ! Adorons, en tremblant ! Mais ne doutons pas de la divine Miséricorde, parce que le Père qui est dans les cieux ne peut l'oublier, même aux jours de sa Colère ! "Cum iratus fueris, misericordiœ recordaberis" (Habacuc 3, 2).

« ELLE SEULE PEUT NOUS SECOURIR. »

Aujourd'hui, la quatrième année de guerre est déjà commencée. Elle s'annonce plus triste encore que les précédentes, par le sinistre élargissement du conflit. Plus que jamais, il ne nous reste aujourd'hui que la confiance en Dieu, et, comme Médiatrice devant le trône de Dieu, Celle qu'un de nos Prédécesseurs, au cours de la première guerre mondiale, prescrivit d'invoquer comme Reine de la paix.

Invoquons-la, encore une fois ! Elle seule peut nous secourir. Elle, dont le Cœur maternel s'est ému devant les ruines qui s'amoncelaient dans votre patrie, et l'a secourue d'une manière si merveilleuse. Elle, qui, touchée de compassion devant la prévision de l'immense malheur par lequel la Justice divine voulait châtier le monde, a indiqué d'avance la prière et la pénitence comme chemin du salut. Elle ne peut nous refuser sa tendresse maternelle et l'efficacité de son patronage.

III. LA FORMULE DE CONSÉCRATION AU CŒUR IMMACULÉ DE MARIE

SUPPLICATION À LA MÉDIATRICE DE TOUTES GRÂCES

Reine du Très Saint Rosaire, Secours des chrétiens, Refuge du genre humain, victorieuse dans toutes les grandes batailles de Dieu, nous voici prosternés, suppliants, devant votre trône, dans l'assurance d'obtenir miséricorde et de recevoir la grâce et le secours opportun au milieu des calamités présentes, non en vertu de nos mérites, dont nous ne saurions nous prévaloir, mais uniquement à cause de l'immense bonté de votre Cœur maternel.

LE SOUVERAIN PONTIFE CONSACRE L'ÉGLISE ET LE MONDE AU CŒUR IMMACULÉ DE MARIE

C'est à vous, c'est à votre Cœur Immaculé, que Nous, comme Père commun de la grande famille chrétienne, comme Vicaire de Celui à qui a été donné tout pouvoir au Ciel et sur la terre, et qui nous a confié la sollicitude de toutes les âmes rachetées par son Sang qui peuplent l'univers entier ; c'est à Vous, c'est à votre Cœur Immaculé, que, dans cette heure tragique de l'histoire humaine, nous confions, nous donnons, nous consacrons, non seulement la Sainte Église, Corps mystique de votre Jésus, qui souffre et saigne en tant de lieux, au milieu de tant de tribulations, mais aussi le monde entier, déchiré par de mortelles discordes, embrasé d'un incendie de haine, et victime de ses propres iniquités.

IMPLORATION POUR OBTENIR DES GRÂCES DE CONVERSION ET DE PAIX

Laissez-vous émouvoir par tant de ruines matérielles et morales, par tant de douleurs, tant d'angoisses de pères et de mères, d'époux, de frères, d'enfants innocents, tant de vies fauchées dans la fleur de l'âge, tant de corps broyés dans d'horribles massacres, tant d'âmes torturées et agonisantes, tant d'autres en péril de se perdre éternellement.

Ô Mère de Miséricorde, obtenez-nous de Dieu la paix, et d'abord les grâces qui peuvent, en un moment, convertir les cœurs des hommes, les grâces qui préparent, facilitent, assurent la paix ! Reine de paix, priez pour nous, et donnez au monde en guerre la paix après laquelle les peuples soupirent, la paix dans la vérité, la justice, la charité du Christ ! Donnez-lui la paix des armes et la paix des âmes, afin que dans la tranquillité de l'ordre s'étende le règne de Dieu. »

PRIÈRE POUR LA CONVERSION DES INFIDÈLES

Étendez votre protection sur les infidèles et sur tous ceux qui gisent encore dans les ombres de la mort ! Donnez-leur la paix, et faites que brille pour eux le Soleil de Vérité ! Qu'ils puissent, avec nous, répéter, devant l'unique Sauveur du monde : "Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur terre aux hommes de bonne volonté !"

PRIÈRE POUR LA RUSSIE ET POUR SON RETOUR À L'UNITÉ

Aux peuples séparés par l'erreur et par la discorde, et spécialement à ceux qui professent pour vous une singulière dévotion, et chez lesquels il n'y avait pas de maison qui n'honorât votre vénérable icône, – aujourd'hui peut-être cachée et réservée pour des jours meilleurs –, donnez la paix, et reconduisez-les à l'unique bercail du Christ, sous l'unique et véritable Pasteur !

PRIÈRE POUR L'ÉGLISE

Obtenez à la Sainte Église de Dieu une paix et une liberté complètes ! Arrêtez les débordements du déluge néopaïen et matérialiste, et développez chez les fidèles l'amour de la pureté, la pratique de la vie chrétienne et le zèle apostolique, afin que le peuple des serviteurs de Dieu augmente en mérite et en nombre.

RAPPEL DE LA CONSÉCRATION DU MONDE AU SACRÉ-CŒUR (1899)

Enfin comme au Cœur de votre Jésus furent consacrés l'Église et le genre humain tout entier, afin que, plaçant toutes leurs espérances en lui, il devint pour eux "signe et gage de victoire et de salut" (Encyclique Annum Sacrum, 25 mai 1899, Actes de Léon XIII, t. VI, p. 33-35), qu'ainsi maintenant et pour toujours, ils vous soient consacrés, à Vous et à votre Cœur Immaculé, ô notre Mère et Reine du monde, pour que votre amour et votre protection hâtent le triomphe du Règne de Dieu, et que toutes les nations, en paix entre elles et avec Dieu, Vous proclament Bienheureuse, et entonnent avec Vous, d'un pôle du monde à l'autre, le "Magnificat" éternel de gloire, d'amour, de reconnaissance au Cœur de Jésus, en qui seul nous pouvons trouver la Vérité, la Vie et la Paix.

IV. BÉNÉDICTION AU CLERGÉ, AU GOUVERNEMENT ET AU PEUPLE PORTUGAIS

Dans l'espérance que nos supplications et nos vœux seront favo­rablement accueillis par la divine Bonté, à vous cher Cardinal Patriarche et Vénérables Frères et à votre clergé, pour que la grâce d'En-Haut féconde de plus en plus votre zèle ; à Son Excellentissime Président de la République, à l'illustre Chef et à tous les membres du Gouvernement ainsi qu'aux Autorités civiles, pour que le Ciel, à cette heure singulièrement grave et difficile, continue de les assister dans leur action en faveur du bien commun et de la paix ; à tous nos bien-aimés fils du Portugal, continental, insulaire et d'outre-mer, pour que Notre-Dame confirme le bien qu'Elle a daigné opérer en vous, à tous les Portugais, et à chacun d'entre eux, comme gage des grâces célestes, nous donnons, avec tout notre amour et notre paternelle affection, la Bénédiction apostolique.

[1] Source : Toute la vérité sur Fatima, tome 2, pages 508 à 514, par le frère Michel de la Sainte Trinité qui a traduit à partir de la version originale portugaise, citée par De Marchi, "Era Uma Senhora mais brilhante que o sol", p. 296-301, éd. "Missoes Consolata", Fatima, 1966. Les sous-titres ont été ajoutés par lui.

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