Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. Notre-Dame, le 13 juillet 1917

Nous allions entrer à Fatima quand nous avons commencé à remarquer que l’air se rafraîchissait ; le soleil prenait une couleur jaune et mettait partout des couleurs variées, comme cela était arrivé le 13 à la Cova da Iria.
— Oh ! Qu’est ceci ? dis-je à mon mari... Il y a là quelque mystère !
C’est même sur sa chemise blanche que je commençai à voir les couleurs dont j’ai parlé.
— Est-ce que nous sommes tous illusionnés ? lui dis-je.
— Quoi donc ? me demanda-t-il.
— Eh bien, tu ne vois pas que tout est comme le 13 ?
Quand nous sommes arrivés à l’église, tout était fini. Plus tard, nous avons appris qu’à cette même heure, Notre-Dame était apparue de nouveau aux petits, aux "Valinhos".

Ainsi deux personnes non présentes sur le lieu de l’apparition observèrent un signe identique à l’un de ceux observés lors des précédentes apparitions. Or les sœurs de Lucie, tout comme leur mère, ne croyaient pas à la réalité des apparitions. Aussi, une connivence entre Teresa et Lucie est-elle impossible.
Il y a ici une preuve de plus de l’authenticité des apparitions, car après l’apparition sans les voyants du 13 août, voilà maintenant une apparition avec les voyants seuls, mais avec des manifestations extérieures vues par des personnes situées à deux kilomètres.
Le caractère exceptionnel de cette double apparition des 13 et 19 août n’est sûrement pas fortuit. Il a très probablement pour but de souligner l’importance du message donné ce jour-là. En effet, à la fin du bref dialogue avec Lucie, Notre-Dame termina en disant : « Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs. Car beaucoup d'âmes vont en enfer parce qu'elles n'ont personne qui se sacrifie et prie pour elles. »
Pour la deuxième fois, Notre-Dame parle de l’enfer aux petits voyants. Et le constat qu’elle fait est grave : beaucoup d’âmesmuitas almas » en portugais) vont en enfer. Non pas quelques-unes, mais beaucoup ! Et nous sommes en partie responsables de cet état de fait si nous ne prions pas et n’offrons pas des sacrifices pour la conversion de ces pécheurs. Cette phrase de Notre-Dame peut paraître dure. Mais il est tout à fait possible de l’inverser en sorte que l’on peut aussi dire : « Beaucoup d’âmes seront sauvées parce que des personnes se seront sacrifiés et auront prié pour elles ». C’est d’ailleurs de cette façon que, par deux fois lors de l’apparition du 13 juillet, Notre-Dame adressa aux petits voyants une demande identique sur le fond :

Sacrifiez-vous pour les pécheurs, et dites souvent, spécialement chaque fois que vous ferez un sacrifice : « Ô Jésus, c’est par amour pour Vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie ». (...)
Quand vous réciterez le chapelet, dites après chaque mystère : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous. Préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui en ont le plus besoin ».

Dans les apparitions ultérieures, Notre-Dame et Notre-Seigneur préciseront les sacrifices et les prières plus spécialement demandés par le Ciel, à savoir :

  • pour les sacrifices : l’humble acceptation et l’offrande des sacrifices de la vie quotidienne,
  • pour les prières : outre la prière enseignée le 13 juillet et à réciter après chaque dizaine, la communion réparatrice des premiers samedis du mois.

Ainsi, nous avons le pouvoir par nos prières et nos sacrifices d’attirer des grâces sur ceux qui sont sur le chemin de la damnation, de leur permettre de se convertir avant de mourir et ainsi d’éviter l’enfer. Ce dialogue du 19 août est sans doute le plus important de toutes les apparitions, car il donne le point essentiel du message de Fatima, celui autour duquel tout le message est ordonné : l’impérieuse nécessité de prier et d’offrir des sacrifices pour la conversion des pécheurs. S’il fallait ne retenir qu’une seule chose des apparitions de Fatima, ce serait celle-là.
Voilà presque cent ans que Notre-Dame a exprimé cette demande. C’est malheureusement un enseignement qui n’est guère rappelé aujourd’hui. Pourtant, que d’âmes pourraient être sauvées si les catholiques offraient régulièrement les sacrifices de leur vie quotidienne pour la conversion des pécheurs ! Les petits pastoureaux de Fatima l’ont fait de façon héroïque. Alors, suivons leur exemple et ne négligeons cette demande de notre Mère du Ciel.

En union de prière par les cœurs de Jésus et Marie.
Yves de Lassus

 

Petite chronique du projet

  1. Notre projet se développe doucement, mais régulièrement. Depuis le 5 juin, date de mise en place d’un nouvel outil d’analyse, plus performant et surtout plus fiable que les précédents, il a été recensé 2 700 visites provenant de 1 900 visiteurs, soit en moyenne une dizaine de visites par jour, plus entre 100 et 300 visites les jours suivant la diffusion de la lettre. 2 700 visites pour 1 900 visiteurs montrent également que de nombreux visiteurs ont visité le site plusieurs fois. La durée moyenne des visites a été de 4 minutes.
  2. Il y a désormais 800 inscrits à la lettre de liaison. Si l’objectif n’est pas la recherche du plus grand nombre d’inscrits, le message de Fatima s’adressant à tous, il est tout de même important de la diffuser le plus possible autour de nous, afin d’essayer d’augmenter le nombre de ceux qui offriront des sacrifices pour les pécheurs et ainsi le nombre de ceux qui se convertiront. Ce projet n’est pas uniquement celui de la petite équipe qui le pilote : nous en sommes tous acteurs et nous devons tous être des apôtres du message de notre Mère du Ciel.
  3. Pour permettre la diffusion aux personnes n’ayant pas Internet, une version papier de la lettre de liaison va être mise en place. Pour abonner des personnes intéressées, il suffit d’indiquer leurs noms et adresses, soit en envoyant un message à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., soit en adressant un courrier à : Centenaire des Apparitions de Fatima, 1518 avenue du Commandant Houot, 83130 La Garde. L’abonnement est gratuit. Il sera fait appel aux dons pour couvrir les frais d’envoi.

Et n’oublions pas !
Samedi prochain, 5 septembre : 1er samedi du mois. 

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