Liste & thèmes des lettres de liaison

D’une manière intime, j’ai parlé à Notre-Seigneur de ce sujet, et, il y a peu de temps, je lui demandais pourquoi il ne convertissait pas la Russie sans que sa Sainteté fasse cette consécration :
— Parce que je veux que toute mon Église reconnaisse cette consécration comme un triomphe du Cœur Immaculé de Marie, pour ensuite étendre son culte et placer, à côté de la dévotion à mon Divin Cœur, la dévotion à ce Cœur Immaculé.
— Mais, mon Dieu, le Saint-Père ne me croira pas, si vous ne le mouvez vous-même par une inspiration spéciale.
— Le Saint-Père ! Priez beaucoup pour le Saint-Père. Il la fera, mais ce sera tard ! Cependant le Cœur Immaculé de Marie sauvera la Russie, elle lui est confiée.

Ainsi, d’après Notre-Seigneur Lui-même, la Russie est confiée au Cœur Immaculé de Marie. De plus, dans le secret du 13 juillet 1917, Notre-Dame a dit : « Si l’on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l’on aura la paix. Sinon elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Église. (…) À la fin, mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera accordé au monde un certain temps de paix. » Il y a donc un lien très net entre la conversion de la Russie, la sauvegarde de la Chrétienté et le triomphe du Cœur Immaculé de Marie. Par conséquent, cette consécration a une importance capitale, même si elle n’est pas le point le plus important du message de Fatima. Ainsi, la Russie a-t-elle une place très particulière dans le plan divin. C’est une volonté divine qu’il convient de respecter. Voilà pourquoi il est important que le Saint-Père consacre ce pays au Cœur Immaculé de Marie, en respectant scrupuleusement les demandes de Notre-Dame. (Voir lettre de liaison n° 52)

Pour certains, la Sainte Vierge ayant dit : « Pour l’empêcher [la guerre], je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé », la guerre ayant malgré tout eu lieu faute d’avoir fait la consécration en temps voulu, cette demande de Notre-Dame n’a plus lieu d’être. C’est oublier l’insistance continuelle de sœur Lucie après la deuxième guerre mondiale pour demander cette consécration. En particulier, le 13 mai 1982, au cours de l'entretien qu'elle eut avec le pape Jean-Paul II, sœur Lucie lui demanda de consacrer la Russie dans les formes demandées par Notre-Dame. Et le Saint-Père lui répondit alors qu'il acceptait d'en parler au prochain synode. Si cette consécration n’avait plus lieu d’être, pourquoi sœur Lucie la réclamait-elle encore 35 ans plus tard ? Et pourquoi le Saint-Père accepta-t-il d’étudier la demande de sœur Lucie ? Continuons donc à prier pour que le Saint-Père fasse cette consécration.

Sur le rosaire

Bien avant Fatima, plusieurs papes et plusieurs saints ont parlé du rosaire. Léon XIII écrivit douze encycliques sur le rosaire. Mais les démons aussi ont parlé du rosaire. Voici ce qu’on lit dans la vie de saint Dominique. Le saint moine prêchait un jour à Carcassonne lorsqu’on lui amena un hérétique qui était envahi par les démons pour avoir condamné la dévotion au Rosaire. Saint Dominique ayant ordonné aux démons de dire si tout ce qu’il prêchait sur le Rosaire était vrai, ils s’écrièrent en hurlant : « Écoutez, chrétiens, tout ce que cet homme, notre ennemi, dit de Marie et du Rosaire, est parfaitement vrai. »
Et ils ajoutèrent : « Marie, Mère de Dieu, est notre plus grande ennemie. Elle renverse tous nos projets. Sans Elle, nous aurions mille fois bouleversé toute l’Église. »
Puis ils avouèrent qu’ils ne pouvaient rien sur les serviteurs de Marie et qu’il y en avait beaucoup qui, malgré leurs fautes, se sauvaient à la mort en invoquant le nom de Marie. Ils finirent par dire : « Nous sommes forcés de déclarer qu’aucun de ceux qui persévèrent dans la dévotion à Marie et au saint Rosaire ne vont en enfer, car la Sainte Vierge obtient aux pécheurs avant leur mort, un véritable repentir. »

Il est de bon ton, de nos jours, de dénigrer le rosaire. Récemment encore, un auteur religieux écrivait : « Le Rosaire n'est pas une dévotion à la Vierge, mais au Christ, qui recentre parfaitement la vie des baptisés. » Si le rosaire n’est pas une dévotion à la Sainte Vierge, quelles sont alors les prières qui en font partie ? Car la dévotion à la Sainte Vierge existe bien et a toujours été recommandée par l’Église. Saint Louis Grignion de Montfort a même écrit un remarquable ouvrage sur la question : Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge.
Alors, ne lâchons pas notre chapelet et ayons à cœur de le dire tous les jours, de l’offrir à Notre-Dame, pour notre salut et pour obtenir la paix dans le monde.

En union de prière dans le Cœur Immaculé de Marie.
Yves de Lassus

Rosaires vivants

Vous êtes nombreux à remercier pour l’organisation des rosaires vivants. La joie exprimée par certains est même parfois très émouvante. Faute de temps, nous ne pouvons pas toujours répondre individuellement tous ceux qui nous écrivent. Que tous ceux qui nous ont envoyé des remerciements ou des encouragements, trouvent ici l’expression de nos plus sincères remerciements pour nous avoir dit avec simplicité ce qu’ils pensaient.

Quelques-uns ont eu l’humilité de reconnaître qu’il leur arrive, certains jours, d’oublier de réciter leur dizaine. Il ne faut pas se décourager, mais offrir et persévérer. Il est vrai que, plus on oublie, plus il faut du courage pour persévérer. Mais quand le démon commence à nous décourager parce que nous oublions trop souvent, c’est là qu’il est prêt de gagner. Pour en sortir, il faut en parler, non pas à notre voisin, … mais à la Vierge Marie, en reconnaissant tout d’abord notre faiblesse, en lui demandant ensuite la grâce de ne plus oublier à l’avenir, celle aussi de bien dire notre dizaine, enfin la lui offrir parce qu’elle est notre Mère, qu’elle nous l’a demandé, que nous l’aimons de tout notre cœur et que nous voudrions l’aimer encore plus pour qu’elle nous conduise ainsi à son Fils bien-aimé.

Dans ce but, une personne nous a suggéré une idée. Saint Louis-Marie Grignion de Montfort dans Le Secret du Rosaire, propose de commencer le chapelet en récitant la courte prière suivante :

Je m'unis à tous les saints qui sont dans le ciel, à tous les justes qui sont sur la terre, aux fidèles qui sont dans ce lieu ; je m'unis à Vous, ô mon Jésus, pour louer dignement votre Sainte Mère, et Vous louer en Elle et par Elle.
Je renonce à toutes les distractions qui me viendront pendant ce chapelet [ou cette dizaine] que je veux réciter avec attention, modestie et dévotion comme s'il était le dernier de ma vie.
Nous Vous offrons, Très Sainte Trinité, ce Credo pour honorer les mystères de notre foi, ce Pater et ces trois Ave pour honorer l'Unité de votre essence et la Trinité de vos personnes.
Nous Vous demandons une foi vive, une ferme espérance et une ardente charité.

Réciter cette courte prière avant de réciter la dizaine de notre rosaire vivant est sûrement un très bon moyen pour obtenir de Notre-Dame qu’elle nous accorde la grâce de la persévérance et celle de la ferveur.

Pour connaître le fonctionnement d’un rosaire vivant, cliquer ICI. Pour s'inscrire, cliquer ICI.

                                                                   

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