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Concernant le second phénomène, même si beaucoup persistent à l’appeler aurore boréale, il faut reconnaître que son ampleur est unique par son étendue et par les latitudes auxquelles il s’est produit. De plus, l’aspect du ciel était totalement différent de celui d’une aurore boréale, aussi bien par la couleur que par l’aspect générale de la lumière répandue : le phénomène semblait produit par un gigantesque incendie, aspect que n’a jamais une aurore boréale. Sœur Lucie était convaincue qu’il ne s’agissait pas d’une aurore boréale, car dans son troisième mémoire, elle écrit : « Il me semble que, s’ils [les astronomes] examinaient bien la chose, ils verraient que ce n’était pas et que ce ne pouvait être une aurore boréale, étant donné la manière dont elle s’est présentée. » (Voir lettre de liaison n° 20)
Si le miracle du 13 octobre a été analysé en détail (voir notamment le livre cité dans la lettre de liaison n° 61), il n’en est pas de même pour le miracle de l’embrasement du ciel. Aussi, serait-il très utile de conduire une étude aussi détaillée que les études faites sur le miracle du soleil ; car, à notre connaissance, une telle étude n’existe pas. (Si un lecteur en connaissait une, il serait aimable bien vouloir nous en communiquer les références.)
Pour nous permettre sinon de la conduire, tout au moins de la lancer, il serait particulièrement précieux d’avoir les témoignages de ceux qui ont pu observer le phénomène et qui sont encore vivants. En effet, en 1938, ceux qui étaient alors âgés d’une dizaine d’années ont aujourd’hui quatre-vingt-dix ans. Beaucoup d’entre eux ont probablement gardé en mémoire ce qu’ils ont vu. Il serait fort utile de recueillir leur témoignage avant qu’il ne soit trop tard.
L’embrasement du ciel de janvier 1938 s’est étendu sur toute l’Europe, sur le nord de l’Afrique et jusqu’aux États-Unis et au Canada. Aujourd’hui, les moyens modernes, notamment internet, permettent de toucher très facilement un très grand nombre de personnes sur une vaste étendue. Or les abonnés à cette lettre liaison représentent quelques milliers de personnes réparties dans presque tous les pays du globe, notamment dans tous les pays où le phénomène était observable. Nous avons donc la possibilité de recueillir beaucoup plus de témoignages qu’il n’a été possible de le faire au moment des faits.
Aussi, tous ceux qui connaîtraient des parents ayant observé le phénomène de l’embrasement du ciel, serviraient grandement la cause de Fatima en recueillant leur témoignage et en nous l’envoyant, ceci dans le but d’en établir un recueil le plus exhaustif possible et ainsi de caractériser le phénomène le mieux possible.
En particulier, il serait utile d’avoir : le lieu où se trouvait la personne, ce qu’elle a vu (couleur, aspect, étendue, …) et la durée sur laquelle elle a observé le phénomène.
Quant aux personnes qui avaient un âge plus avancé en 1938 et qui sont probablement décédées aujourd’hui, elles ont peut-être laissé à leurs enfants ou leurs proches le témoignage de ce qu’elles ont vu. Il serait également très précieux d’avoir ces témoignages.
Il est important de se donner un peu de mal pour montrer que cet embrasement du ciel est un phénomène unique dans l’histoire de l’humanité. Car Dieu s’est servi de ce miracle pour authentifier sa volonté, volonté qu’Il avait communiquée à Lucie le 13 juillet 1917. Il faut donc faire tout ce qui est en notre pouvoir pour montrer la réalité de ce miracle, comme cela a été fait pour le miracle du soleil.
Consécrations au Cœur Immaculé de Marie
À l’issue de ce centenaire, le président de Cap Fatima 2017 a pu se rendre en pèlerinage à Fatima et a déposé aux pieds de Notre-Dame les noms de tous ceux qui se sont consacrés au Cœur Immaculé de Marie depuis le lancement du projet, ainsi que toutes les intentions de prière qui nous ont été confiées et qui ont été mises sur le site. Concernant ces dernières, continuons à réciter notre chapelet pour tous ceux qui nous ont demandé des prières. (Voir la liste des intentions sur cette page du site)
Bien que le 13 octobre soit passé, plusieurs personnes ont demandé à ce que d’autres préparations à la consécration au Cœur Immaculé de Marie soient organisées. Pour répondre à ce souhait, une consécration est proposée le 8 décembre prochain. La préparation commencera donc le 5 novembre. Pour s’inscrire, cliquer ICI).
Premiers samedis du mois
Les deux séries de premiers samedis du mois organisées depuis le début de l’année sont terminées. Mais il faut continuer à les pratiquer pour continuer à réparer les outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie et obtenir la conversion des pécheurs. Sœur Lucie les a fait toute sa vie, car elle disait :
Voici ma façon de faire les méditations sur les mystères du rosaire, les premiers samedis. Premier mystère : l’annonciation de l’ange Gabriel à Notre-Dame. (…) Le deuxième mois, je fais la méditation du deuxième mystère joyeux. Le troisième, du troisième et ainsi de suite, en suivant la même méthode pour méditer. Quand j’ai fini ces cinq premiers samedis, j’en recommence cinq autres et je médite les mystères douloureux, ensuite les glorieux et, quand je les ai terminés, je recommence les joyeux.
Il nous faut également continuer à prier pour que le Saint-Esprit inspire au Saint-Père de faire la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie en respectant les formes demandées par Notre-Dame. Aussi, samedi prochain, 4 novembre, n’oublions pas de faire une communion réparatrice ce jour-là.
Lettre de soutien au cardinal Burke
Après quelques péripéties, nous avons reçu une réponse du cardinal Burke à la lettre de soutien qui lui a été envoyée fin août avec 1 100 signatures. Le cardinal a été très sensible à notre soutien et nous remercie pour nos prières à cette intention, selon le souhait qu’il avait exprimé le 19 mai dernier (voir lettre de liaison n° 52).
En union de prière dans le Cœur Immaculé de Marie.
Yves de Lassus